Selon la doctrine affirmée dans ces deux documents “le label d’excellence Cités éducatives sera attribué aux territoires qui montrent leur détermination à faire de l’éducation une grande priorité partagée”.
Je me réjouis au nom de l’ANARE que ce nouvel outil au service des habitants des quartiers populaires puisse se déployer dans ces 80 sites. Il est donc souhaité et souhaitable qu’une véritable dynamique puisse agir dans ces territoires , entre les différents systèmes éducatifs et sociaux à l’œuvre, pour la réussite de tous les enfants et les jeunes en réduisant les postures et approches institutionnelles. Sachons comme dans d’autres endroits et avec d’autres outils ,transformer , assembler les dispositifs et les multiples politiques publiques en un système éducatif fertile favorisant la réussite, l’épanouissement et l’émancipation de tous.
Pour l’ANARE, même hors de ce label “Cité Éducative” et donc dans tous les territoires, il est nécessaire d’amorcer et/ ou de consolider les espaces et les moyens de gouvernance ,de coordination des politiques publiques locales et nationales (Éducation, sociale, de santé et d’emploi) afin que ceux qui en ont besoin , puissent en bénéficier. C’est une question de justice et un enjeu d’efficacité dans la lutte contre les inégalités. Pour ce faire ,partout où ils développent leurs interventions, les projets de Réussite Éducative doivent être fortement soutenus par les services de l’État et des collectivités.
Nous poursuivrons, avec attention et vigilance, notre engagement, notamment dans ce dossier particulier afin qu’il puisse devenir un levier d’actions déployé le plus largement possible et pour que chaque enfant et chaque jeune puisse vivre dans un « Territoire à haute qualité éducative ».
Président de l’ANARE